🐠 Poeme De Sainte Therese De Lisieux Vivre D Amour

ThĂ©rĂšseVivre d'Amour est un projet audacieux et singulier. C L'interprĂšte de Tu trouveras sortira un nouvel opus qui regroupe les poĂšmes de Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux, mis en musique par GrĂ©goire et produit par Roberto Ciurleo, le 22 avril prochain. Alors qu'elle vient de dĂ©voiler sur la toile le clip du titre Vivre d'amour qu'elle chante en duo avec Anggun, Natasha St Listento ThĂ©rĂšse, vivre d'amour (d'aprĂšs les poĂšmes de Sainte-ThĂ©rĂšse de Lisieux) on Spotify. Various Artists · Compilation · 2013 · 16 songs. SansrĂ©clamer de salaire ici-bas ; Ah ! sans compter je donne Ă©tant bien sĂ»re Que lorsqu’on aime, on ne calcule pas. Au CƓur divin, dĂ©bordant de tendresse, J’ai tout donnĂ© ! lĂ©gĂšrement je cours Je n’ai plus rien que ma seule richesse : Vivre d’amour ! [..] Vivre d’Amour, c’est garder en soi-mĂȘme Un grand trĂ©sor en un ThĂ©rĂšsede Lisieux : sans doute la sainte française la plus populaire au monde, la plus connue, mais aussi la plus mystĂ©rieuse A travers plus de 4 Listento Vivre d'amour (d'aprĂšs les poĂšmes de Sainte-ThĂ©rĂšse de Lisieux) MP3 Song by Natasha St-Pier from the French movie ThĂ©rĂšse, vivre d'amour (d'aprĂšs les poĂšmes de Sainte-ThĂ©rĂšse de Lisieux) free online on Gaana. Download Vivre d'amour (d'aprĂšs les poĂšmes de Sainte-ThĂ©rĂšse de Lisieux) song and listen Vivre d'amour (d'aprĂšs les poĂšmes de Sainte-ThĂ©rĂšse de Lisieux) MP3 Patronnedes missions, Docteur de l'Église, la carmĂ©lite morte Ă  24 ans n'a pas fini de nous surprendre et de rĂ©pandre son message sur la terre. Toute sa vie est rĂ©sumĂ©e dans le poĂšme « Vivre d'amour » : amour vĂ©cu au quotidien dans les joies et les Ă©preuves de la vie, dans les souffrances intĂ©rieures et extĂ©rieures. Vivre d'amour AprĂšsle poĂšme, vous trouverez une petite note permettant de mieux Ă©couter ce que ThĂ©rĂšse dĂ©sire nous dire. "Oh ! je voudrais chanter, Marie pourquoi je t’aime ! Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cƓur. Et pourquoi la pensĂ©e de ta grandeur suprĂȘme. Ne saurait Ă  mon Ăąme inspirer de frayeur. SainteThĂ©rĂšse de Lisieux - Vivre d'amour; Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux - Vivre d'amour Didier-Marie Golay (Auteur) Paru le 28 septembre 2018 Essai (brochĂ©) en français. 5. 1 avis . Offres sur ce produit Écoutezgratuitement Various Artists – ThĂ©rĂšse, vivre d'amour (d'aprĂšs les poĂšmes de Sainte-ThĂ©rĂšse de Lisieux) (Vivre d'amour (d'aprĂšs les poĂšmes de Sainte-ThĂ©rĂšse de Lisieux), Jeter des fleurs (d'aprĂšs les poĂšmes de Sainte-ThĂ©rĂšse de Lisieux) et plus encore). 16 titres (50:51). DĂ©couvrez plus de musique, de concerts, de vidĂ©os et de photos grĂące au plus grand catalogue FZUn. Quelques mois avant sa mort, ThĂ©rĂšse compose son poĂšme "Pourquoi je t’aime Ô Marie !" Elle y exprime tout ce qu’elle pense de la Vierge Marie. Elle nous invite Ă  nous tourner vers la MĂšre de Dieu et notre MĂšre en mĂ©ditant sa vie telle que l’Évangile nous la rĂ©vĂšle avec discrĂ©tion et au long du poĂšme, vous pourrez aussi mĂ©diter les textes de l’Evangile auxquels ThĂ©rĂšse fait allusion. AprĂšs le poĂšme, vous trouverez une petite note permettant de mieux Ă©couter ce que ThĂ©rĂšse dĂ©sire nous dire."Oh ! je voudrais chanter, Marie pourquoi je t’aime ! Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cƓur Et pourquoi la pensĂ©e de ta grandeur suprĂȘme Ne saurait Ă  mon Ăąme inspirer de frayeur. Si je te contemplais dans ta sublime gloire Et surpassant l’éclat de tous les bienheureux Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire O Marie devant toi, je baisserais les yeux !
 Il faut pour qu’un enfant puisse chĂ©rir sa mĂšre Qu’elle pleure avec lui, partage ses douleurs O ma MĂšre chĂ©rie, sur la rive Ă©trangĂšre Pour m’attirer Ă  toi, que tu versas de pleurs !
." En mĂ©ditant ta vie dans le saint Evangile J’ose te regarder et m’approcher de toi Me croire ton enfant ne m’est pas difficile Car je te vois mortelle et souffrant comme moi 
 Lorsqu’un ange du Ciel t’offre d’ĂȘtre la MĂšre Du Dieu qui doit rĂ©gner toute l’éternitĂ© "Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de JĂ©sus. Il sera grand, et sera appelĂ© Fils du TrĂšs-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trĂŽne de David, son pĂšre ; il rĂ©gnera sur la maison de Jacob pour les siĂšcles et son rĂšgne n’aura pas de fin." Lc 1, 31-33 Je te vois prĂ©fĂ©rer, ĂŽ Marie, quel mystĂšre ! L’ineffable trĂ©sor de la virginitĂ©. Je comprend que ton Ăąme, ĂŽ Vierge ImmaculĂ©e Soit plus chĂšre au Seigneur que le divin sĂ©jour Je comprends que ton Ăąme, Humble et Douce VallĂ©e Peut contenir JĂ©sus, l’OcĂ©an de l’Amour !
 "Chargez-vous de mon joug et mettez-vous Ă  mon Ă©cole, car je suis doux et humble de cƓur, et vous trouverez soulagement pour vos Ăąmes. " Mt 11, 29 Oh ! je t’aime, Marie, te disant la servante Du Dieu que tu ravis par ton humilitĂ© Marie dit alors "Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole !" Lc 1, 38 Cette vertu cachĂ©e te rend toute-puissante Elle attire en ton cƓur la Sainte TrinitĂ© Alors l’Esprit d’Amour te couvrant de son ombre L’ange lui rĂ©pondit "L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du TrĂšs-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi l’ĂȘtre saint qui naĂźtra sera appelĂ© Fils de Dieu. Lc 1, 35 Le Fils Ă©gal au PĂšre en toi s’est incarnĂ© De ses frĂšres pĂ©cheurs bien grand sera le nombre Puisqu’on doit l’appeler JĂ©sus, ton premier-nĂ© ! Elle enfanta son fils premier-nĂ©, l’enveloppa de langes et le coucha dans une crĂšche, parce qu’ils manquaient de place dans la salle. Lc 2,7 O MĂšre bien-aimĂ©e, malgrĂ© ma petitesse Comme toi je possĂšde en moi Le Tout-Puissant Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse Le trĂ©sor de la mĂšre appartient Ă  l’enfant Et je suis ton enfant, ĂŽ ma MĂšre chĂ©rie Tes vertus, ton amour, ne sont-ils pas Ă  moi ? Aussi lorsqu’en mon cƓur descend la blanche Hostie JĂ©sus, ton Doux Agneau, croit reposer en toi !
 Tu me le fais sentir, ce n’est pas impossible De marcher sur tes pas, ĂŽ Reine des Ă©lus, L’étroit chemin du Ciel, tu l’as rendu visible Etroite est la porte et resserrĂ© le chemin qui mĂšne Ă  la Vie, et il en est peu qui le trouvent. Mt 7,14 En pratiquant toujours les plus humbles vertus. AuprĂšs de toi, Marie, j’aime Ă  rester petite, Des grandeurs d’ici-bas je vois la vanitĂ©, Chez Sainte Elisabeth, recevant ta visite, J’apprends Ă  pratiquer l’ardente charitĂ©. En ces jours-lĂ , Marie partit et se rendit en hĂąte vers la rĂ©gion montagneuse, dans une ville de Juda. Elle entra chez Zacharie et salua Elisabeth. Lc, 39-40 LĂ  j’écoute ravie, Douce Reine des anges, Le cantique sacrĂ© qui jaillit de ton cƓur. Marie dit alors "Mon Ăąme exalte le Seigneur,et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon sauveur, parce qu’il a jetĂ© les yeux sur l’abaissement de sa servante. Oui, dĂ©sormais toutes les gĂ©nĂ©rations me diront bienheureuse, car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom, et sa misĂ©ricorde s’étend d’ñge en Ăąge sur ceux qui le craignent. Il a dĂ©ployĂ© la force de son bras, il a dispersĂ© les hommes au cƓur superbe. Il a renversĂ© les potentats de leurs trĂŽnes et Ă©levĂ© les humbles, Il a comblĂ© de biens les affamĂ©s et renvoyĂ© les riches les mains vides Il est venu en aide Ă  IsraĂ«l, son serviteur, se souvenant de sa misĂ©ricorde, selon qu’il l’avait annoncĂ© Ă  nos pĂšres en faveur d’Abraham et de sa postĂ©ritĂ© Ă  jamais !" Lc, 46-55 Tu m’apprends Ă  chanter les divines louanges A me glorifier en JĂ©sus mon Sauveur Tes paroles d’amour sont de mystiques roses Qui doivent embaumer les siĂšcles Ă  venir. En toi le Tout-Puissant a fait de grandes choses Je veux les mĂ©diter, afin de l’en bĂ©nir. Quand le bon Saint Joseph ignore le miracle Que tu voudrais cacher dans ton humilitĂ© Or telle fut la genĂšse de JĂ©sus Christ. Marie, sa mĂšre, Ă©tait fiancĂ©e Ă  Joseph or, avant qu’ils eussent menĂ© vie commune, elle se trouva enceinte par le fait de l’Esprit Saint. Joseph, son mari, qui Ă©tait un homme juste et ne voulait pas la dĂ©noncer publiquement, rĂ©solut de la rĂ©pudier sans bruit. Alors qu’il avait formĂ© ce dessein, voici que l’Ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit "Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ta femme car ce qui a Ă©tĂ© engendrĂ© en elle vient de l’Esprit Saint.Mt 1, 17-19 Tu le laisses pleurer tout prĂšs du tabernacle Qui voile du Sauveur la divine beautĂ© ! Oh ! que j’aime, Marie, ton Ă©loquent silence, Pour moi c’est un concert doux et mĂ©lodieux Qui me dit la grandeur et la toute-puissance D’une Ăąme qui n’attend son secours que des Cieux 
. Plus tard Ă  BethlĂ©em, ĂŽ Joseph et Marie ! Je vous vois repoussĂ©s de tous les habitants Nul ne veut recevoir en son hĂŽtellerie De pauvres Ă©trangers, la place est pour les grands La place est pour les grands et c’est dans une Ă©table Que la Reine des Cieux doit enfanter un Dieu. O ma MĂšre chĂ©rie, que je te trouve aimable Que je te trouve grande en un si pauvre lieu ! Quand je vois L’Eternel enveloppĂ© de langes Quand du Verbe Divin j’entends le faible cri Au commencement Ă©tait le Verbe et le Verbe Ă©tait avec Dieu et le Verbe Ă©tait Dieu.Jn1,1 O ma MĂšre chĂ©rie, je n’envie plus les anges Car leur Puissant Seigneur est mon FrĂšre chĂ©ri ! Que je t’aime, Marie, toi qui sur nos rivages As fait Ă©panouir cette Divine Fleur !
. Que je t’aime Ă©coutant les bergers et les mages Et gardant avec soin toutes choses en ton cƓur !
 Et il advint, quand les anges les eurent quittĂ©s pour le ciel, que les bergers se dirent entre eux Allons jusqu’à BethlĂ©em et voyons ce qui est arrivĂ© et que le Seigneur nous a fait connaĂźtre. » Ils vinrent donc en hĂąte et trouvĂšrent Marie, Joseph et le nouveau-nĂ© couchĂ© dans la crĂšche. Ayant vu, ils firent connaĂźtre ce qui leur avait Ă©tĂ© dit de cet enfant ; et tous ceux qui les entendirent furent Ă©tonnĂ©s de ce que leur disaient les bergers. Quant Ă  Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les mĂ©ditant en son cƓur. Lc 2, 15-19 Je t’aime te mĂȘlant avec les autres femmes Qui vers le temple saint ont dirigĂ© leurs pas Je t’aime prĂ©sentant le Sauveur de nos Ăąmes Au bienheureux Vieillard qui le presse en ses bras, D’abord en souriant j’écoute son cantique Mais bientĂŽt ses accents me font verser des pleurs. Plongeant dans l’avenir un regard prophĂ©tique SimĂ©on te prĂ©sente un glaive de douleur Et lorsque furent accomplis les jours pour leur purification, selon la loi de MoĂŻse, ils l’emmenĂšrent Ă  JĂ©rusalem pour le prĂ©senter au Seigneur, selon qu’il est Ă©crit dans la Loi du Seigneur Tout garçon premier-nĂ© sera consacrĂ© au Seigneur, et pour offrir en sacrifice, suivant ce qui est dit dans la Loi du Seigneur, un couple de tourterelles ou deux jeunes colombes. Et voici qu’il y avait Ă  JĂ©rusalem un homme du nom de SymĂ©on. Cet homme Ă©tait juste et pieux ; il attendait la consolation d’IsraĂ«l et l’Esprit Saint reposait sur lui. Et il avait Ă©tĂ© divinement averti par l’Esprit Saint qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint donc au Temple, poussĂ© par l’Esprit, et quand les parents apportĂšrent le petit enfant JĂ©sus pour accomplir les prescriptions de la Loi Ă  son Ă©gard, il le reçut dans ses bras, bĂ©nit Dieu et dit "Maintenant, Souverain MaĂźtre, tu peux, selon ta parole, laisser ton serviteur s’en aller en paix ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as prĂ©parĂ© Ă  la face de tous les peuples, lumiĂšre pour Ă©clairer les nations et gloire de ton peuple IsraĂ«l." Son pĂšre et sa mĂšre Ă©taient dans l’étonnement de ce qui se disait de lui. SymĂ©on les bĂ©nit et dit Ă  Marie, sa mĂšre "Vois ! cet enfant doit amener la chute et le relĂšvement d’un grand nombre en IsraĂ«l ; il doit ĂȘtre un signe en butte Ă  la contradiction, et toi-mĂȘme, une Ă©pĂ©e te transpercera l’ñme ! afin que se rĂ©vĂšlent les pensĂ©es intimes de bien des cƓurs." Lc 2, 22-35 O Reine des martyrs, jusqu’au soir de ta vie Ce glaive douloureux transpercera ton cƓur DĂ©jĂ  tu dois quitter le sol de ta patrie Pour Ă©viter d’un roi la jalouse fureur. AprĂšs leur dĂ©part, voici que l’Ange du Seigneur apparaĂźt en songe Ă  Joseph et lui dit "LĂšve-toi, prends avec toi l’enfant et sa mĂšre, et fuis en Egypte ; et restes-y jusqu’à ce que je te dise. Car HĂ©rode va rechercher l’enfant pour le faire pĂ©rir." Il se leva, prit avec lui l’enfant et sa mĂšre, de nuit, et se retira en Egypte ; et il resta lĂ  jusqu’à la mort d’HĂ©rode ; pour que s’accomplĂźt cet oracle prophĂ©tique du Seigneur D’Egypte j’ai appelĂ© mon fils. Mt 2, 13-15 JĂ©sus sommeille en paix sous les plis de ton voile Joseph vient te prier de partir Ă  l’instant Et ton obĂ©issance aussitĂŽt se dĂ©voile Tu pars sans nul retard et sans raisonnement. Sur la terre d’Egypte, il me semble, ĂŽ Marie Que dans la pauvretĂ© ton cƓur reste joyeux, Car JĂ©sus n’est-il pas la plus belle patrie Que t’importe l’exil, tu possĂšdes les Cieux ?
 Mais Ă  JĂ©rusalem, une amĂšre tristesse Comme un vaste ocĂ©an vient inonder ton cƓur JĂ©sus pendant trois jours se cache Ă  ta tendresse Alors c’est bien l’exil dans toute sa rigueur !.. Ses parents se rendaient chaque annĂ©e Ă  JĂ©rusalem pour la fĂȘte de la PĂąque. Et lorsqu’il eut douze ans, ils y montĂšrent, comme c’était la coutume pour la fĂȘte. Une fois les jours Ă©coulĂ©s, alors qu’ils s’en retournaient, l’enfant JĂ©sus resta Ă  JĂ©rusalem Ă  l’insu de ses parents. Le croyant dans la caravane, ils firent une journĂ©e de chemin, puis ils se mirent Ă  le rechercher parmi leurs parents et connaissances. Ne l’ayant pas trouvĂ©, ils revinrent, toujours Ă  sa recherche, Ă  JĂ©rusalem. Et il advint, au bout de trois jours, qu’ils le trouvĂšrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs,les Ă©coutant et les interrogeant ; et tous ceux qui l’entendaient Ă©taient stupĂ©faits de son intelligence et de ses rĂ©ponses. A sa vue, ils furent saisis d’émotion, et sa mĂšre lui dit "Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois ! ton pĂšre et moi, nous te cherchons, angoissĂ©s." Et il leur dit "Pourquoi donc me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que je dois ĂȘtre dans la maison de mon PĂšre ?" Mais eux ne comprirent pas la parole qu’il venait de leur dire. Il redescendit alors avec eux et revint Ă  Nazareth ; et il leur Ă©tait soumis. Et sa mĂšre gardait fidĂšlement toutes ces choses en son cƓur. Quant Ă  JĂ©sus, il croissait en sagesse, en taille et en grĂące devant Dieu et devant les hommes. Lc 2, 41-52 Enfin tu l’aperçois et la joie te transporte, Tu dis au bel Enfant qui charme les docteurs O mon Fils, pourquoi donc agis-tu de la sorte ? VoilĂ . ton pĂšre et moi qui te cherchions en pleurs. » Et l’Enfant Dieu rĂ©pond oh quel profond mystĂšre ! A la MĂšre chĂ©rie qui tend vers lui ses bras Pourquoi me cherchiez-vous ?
 Aux Ɠuvres de mon PĂšre Il faut que je m’emploie ; ne le savez-vous pas ? » L’Evangile m’apprend que croissant en sagesse A Joseph, Ă  Marie, JĂ©sus reste soumis Et mon cƓur me rĂ©vĂšle avec quelle tendresse Il obĂ©it toujours Ă  ses parents chĂ©ris. Maintenant je comprends le mystĂšre du temple, Les paroles cachĂ©es de mon Aimable Roi. MĂšre, ton doux Enfant veut que tu sois l’exemple De l’ñme qui Le cherche en la nuit de la foi. Puisque le Roi des Cieux a voulu que sa MĂšre Soit plongĂ©e dans la nuit, dans l’angoisse du cƓur ; Marie, c’est donc un bien de souffrir sur la terre ? Oui souffrir en aimant c’est le plus pur bonheur ! Tout ce qu’Il m’a donnĂ© JĂ©sus peut le reprendre Dis-lui de ne jamais se gĂȘner avec moi Il peut bien se cacher, je consens Ă  l’attendre Jusqu’au jour sans couchant oĂč s’éteindra ma foi
 Je sais qu’à Nazareth, MĂšre pleine de grĂąces Tu vis trĂšs pauvrement, ne voulant rien de plus Point de ravissement, de miracle et d’extase n’embellisse ta vie ĂŽ Reine des Elus ! Le nombre des petits est bien grand sur la terre Ils peuvent sans trembler vers toi lever les yeux C’est par la voie commune, incomparable MĂšre Qu’il te plaĂźt de marcher pour les guider aux Cieux. En attendant le Ciel, ĂŽ ma MĂšre chĂ©rie, Je veux vivre avec toi, te suivre chaque jour MĂšre, en te contemplant, je me plonge ravie DĂ©couvrant dans ton cƓur des abimes d’Amour. Ton regard maternel bannit toutes mes craintes Il m’apprend Ă  pleurer, il m’apprend Ă  jouir. Au lieu de mĂ©priser les joies pures et saintes Tu veux les partager, tu daignes les bĂ©nir. Des Ă©poux de Cana voyant l’inquiĂ©tude Qu’ils ne peuvent cacher, car ils manquent de vin Au Sauveur tu le dis dans ta sollicitude EspĂ©rant le secours de son pouvoir divin. JĂ©sus semble d’abord repousser ta priĂšre Qu’importe », rĂ©pond-Il, femme, Ă  vous et Ă  moi ? » Mais au fond de son cƓur, Il te nomme sa MĂšre Et son premier miracle, Il l’opĂšre pour toi
 Le troisiĂšme jour, il y eut des noces Ă  Cana de GalilĂ©e, et la mĂšre de JĂ©sus y Ă©tait. JĂ©sus aussi fut invitĂ© Ă  ces noces, ainsi que ses disciples. Or il n’y avait plus de vin, car le vin des noces Ă©tait Ă©puisĂ©. La mĂšre de JĂ©sus lui dit Ils n’ont pas de vin. » JĂ©sus lui dit "Que me veux-tu, femme ? Mon heure n’est pas encore arrivĂ©e." Sa mĂšre dit aux servants Tout ce qu’il vous dira, faites-le. » Or il y avait lĂ  six jarres de pierre, destinĂ©es aux purifications des Juifs, et contenant chacune deux ou trois mesures. JĂ©sus leur dit "Remplissez d’eau ces jarres." Ils les remplirent jusqu’au bord. Il leur dit "Puisez maintenant et portez-en au maĂźtre du repas." Ils lui en portĂšrent. Lorsque le maĂźtre du repas eut goĂ»tĂ© l’eau changĂ©e en vin — et il ne savait pas d’oĂč il venait, tandis que les servants le savaient, eux qui avaient puisĂ© l’eau — le maĂźtre du repas appelle le mariĂ© et lui dit "Tout homme sert d’abord le bon vin et, quand les gens sont ivres, le moins bon. Toi, tu as gardĂ© le bon vin jusqu’à prĂ©sent !" Tel fut le premier des signes de JĂ©sus, il l’accomplit Ă  Cana de GalilĂ©e et il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui. AprĂšs quoi, il descendit Ă  CapharnaĂŒm, lui, ainsi que sa mĂšre et ses frĂšres et ses disciples, et ils n’y demeurĂšrent que peu de jours. Jn 2, 1-11 Un jour que les pĂ©cheurs Ă©coutent la doctrine De Celui qui voudrait au Ciel les recevoir Je te trouve avec eux, Marie, sur la colline Quelqu’un dit Ă  JĂ©sus que tu voudrais le voir, Alors, ton Divin Fils devant la foule entiĂšre De son amour pour nous montre l’immensitĂ© Il dit Quel est mon frĂšre et ma soeur et ma MĂšre, Si ce n’est celui-lĂ  qui fait ma volontĂ© ? » Comme il parlait encore aux foules, voici que sa mĂšre et ses frĂšres se tenaient dehors, cherchant Ă  lui parler. A celui qui l’en informait JĂ©sus rĂ©pondit "Qui est ma mĂšre et qui sont mes frĂšres ?" Et tendant sa main vers ses disciples, il dit "Voici ma mĂšre et mes frĂšres. Car quiconque fait la volontĂ© de mon PĂšre qui est aux cieux, celui-lĂ  m’est un frĂšre et une soeur et une mĂšre." Mt 12, 46-50 O Vierge ImmaculĂ©e, des mĂšres la plus tendre En Ă©coutant JĂ©sus, tu ne t’attristes pas Mais tu te rĂ©jouis qu’II nous fasse comprendre Que notre Ăąme devient sa famille ici-bas Oui tu te rĂ©jouis qu’Il nous donne sa vie, Les trĂ©sors infinis de sa divinitĂ© ! Comment ne pas t’aimer, ĂŽ ma MĂšre chĂ©rie En voyant tant d’amour et tant d’humilitĂ© ? Tu nous aimes, Marie, comme JĂ©sus nous aime Et tu consens pour nous Ă  t’éloigner de Lui. Aimer c’est tout donner et se donner soi-mĂȘme Tu voulus le prouver en restant notre appui. Le Sauveur connaissait ton immense tendresse Il savait les secrets de ton cƓur maternel, Refuge des pĂ©cheurs, c’est Ă  toi qu’Il nous laisse Quand Il quitte la Croix pour nous attendre au Ciel Or prĂšs de la croix de JĂ©sus se tenaient sa mĂšre et la soeur de sa mĂšre, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. JĂ©sus donc voyant sa mĂšre et, se tenant prĂšs d’elle, le disciple qu’il aimait, dit Ă  sa mĂšre "Femme, voici ton fils. Puis il dit au disciple »Voici ta mĂšre." DĂšs cette heure-lĂ , le disciple l’accueillit comme sienne. Jn 19, 25-27 Marie, tu m’apparais au sommet du Calvaire Debout prĂšs de la Croix, comme un prĂȘtre Ă  l’autel Offrant pour apaiser la justice du PĂšre Ton bien-aimĂ© JĂ©sus, le doux Emmanuel Un prophĂšte l’a dit, ĂŽ MĂšre dĂ©solĂ©e, Il n’est pas de douleur semblable Ă  ta douleur ! » O Reine des Martyrs, en restant exilĂ©e Tu prodigues pour nous tout le sang de ton cƓur ! La maison de Saint Jean devient ton seul asile Le fils de ZĂ©bĂ©dĂ©e doit remplacer JĂ©sus C’est le dernier dĂ©tail que donne l’Evangile De la Reine des Cieux il ne me parle plus. Mais son profond silence, ĂŽ ma MĂšre chĂ©rie Ne rĂ©vĂšle-t-il pas que le Verbe Ă©ternel Veut lui-mĂȘme chanter les secrets de ta vie Pour charmer tes enfants, tous les Elus du Ciel ? BientĂŽt je l’entendrai cette douce harmonie BientĂŽt dans le beau Ciel, je vais aller te voir Toi qui vins me sourire au matin de ma vie Viens me sourire encore
 MĂšre
. voici le soir !
 Je ne crains plus l’éclat de ta gloire suprĂȘme Avec toi j’ai souffert et je veux maintenant Chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t’aime Et redire Ă  jamais que je suis ton enfant !

 PN 54 Date mai spontanĂ©e Ă©galement demandĂ©e par soeur Marie du SacrĂ©-CƓur.Publication avec l’édition de 1898 de l’Histoire d’une Âme , trente-neuf vers La plainte du mousse. J’ai encore quelque chose Ă  faire avant de mourir », confie ThĂ©rĂšse Ă  sa soeur CĂ©line J’ai toujours rĂȘvĂ© d’exprimer dans un chant Ă  la Sainte Vierge tout ce que je pense d’elle » PA, Rome, p. 268. En ce mois de mai, elle commence Ă  pressentir la diffusion probable de ses Ă©crits. Et elle considĂšre ses pensĂ©es » sur Marie comme partie intĂ©grante de l’Ɠuvre bien importante » qui se que jamais, ThĂ©rĂšse ne peut se nourrir que de la vĂ©ritĂ© ». Il faut qu’elle voie les choses telles qu’elles sont ». Concernant la Vierge Marie, ce qui l’intĂ©resse uniquement, c’est sa vie rĂ©elle, pas sa vie supposĂ©e ». D’instinct, elle se tourne vers l’Evangile, son unique source d’inspiration dĂ©sormais Ce livre-lĂ  me suffit ». Elle nous renseigne mĂȘme sur sa mĂ©thode » L’Evangile m’apprend
 et mon cƓur me rĂ©vĂšle ».Et son cƓur » lui fait comprendre » par connaturalitĂ© le sens cachĂ© des faits, leur portĂ©e pour sa propre vie aujourd’hui et bientĂŽt pour son Ă©ternitĂ© mĂȘme. L’intelligence du cƓur a Ă©tĂ© affinĂ©e chez elle ces derniers mois de mille maniĂšres, mais surtout en deux domaines mystĂšre de la souffrance, sous le laminoir de l’épreuve ; Ă©tendue des exigences de la charitĂ©, Ă  la faveur de vives lumiĂšres ; le tout s’enveloppant de dans la priĂšre d’abord qu’il faut recevoir ce long poĂšme, sorte d’hymne liturgique de deux cents alexandrins trĂšs rĂ©guliers, qui traduisent bien l’objectivitĂ© » Ă  laquelle s’astreint l’auteur. Mais une Ă©motion contenue parcourt cependant ces strophes qui connaissent de grands moments str. 8, 16, 22
. De belles images l’enrichissent str. 3, 7-8 ; 7, 5-6
 ; des formules lapidaires jaillissent str. 10, 4 ; 16, 4, qui est comme le Credo de ThĂ©rĂšse ; et le cĂ©lĂšbre 22, 3. Une strophe admirable petite ThĂ©rĂšse » signe ces lignes d’une main dĂ©faillante humble et bouleversant point final Ă  toute son Ɠuvre poĂ©tique. 5 ans aprĂšs ThĂ©rĂšse, vivre d'amour, Natasha St-Pier revient avec un nouvel album de poĂšmes de Saint ThĂ©rĂšse de Lisieux mis en musique. IntitulĂ© Aimer c'est tout donner, cet album est sorti le 03 AoĂ»t, la canadienne le dĂ©fendra dans une grande tournĂ©e des Eglises de France Ă  l'automne. Coup d'envoi de la tournĂ©e dans la bien nommĂ©e Basilique Sainte-ThĂ©rĂšse Ă  Lisieux le 28 Septembre prochain. Natasha St-Pier chante Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux infos & rĂ©servations Loin d'ĂȘtre un coup marketing, ces albums sont avant tout l'histoire d'une rencontre entre la chanteuse et les Ă©crits de la religieuse dont la production prolifique date de plus d'un siĂšcle et remonte aux 7 derniĂšres annĂ©es de sa courte vie qui s'est achevĂ©e brutalement Ă  l'Ăąge de 24 ans. A l'instar de Natasha St-Pier de nombreux artistes se sont dĂ©jĂ  offerts les services d'auteurs et de poĂštes de renom, comme le succĂšs de GĂ©rard Depardieu sur les textes de Barbara ou plus rĂ©cemment de Cali avec les paroles de LĂ©o FerrĂ©. En s'Ă©loignant de la dimension religieuse des Ă©crits, l'interpĂšre de Tu Trouveras s'attache Ă  mettre en Ă©vidence l'innocence et l'ode Ă  l"amour universel qui Ă©mane des textes de la religieuse. Mis en scĂšne dans des lieux de culte dont elle poura profiter de l'incroyable acoustique, Natasha St-Pier s'attache Ă  proposer une interprĂ©tation toute personnelle de ces Ă©crits, loin de tout prosĂ©lytisme. VIVRE D'AMOUR » Cantique de Ste ThĂ©rĂšse de Lisieux, 1895, chantĂ© par le Choeur des CarmĂ©lites de France ThĂ©rĂšse Martin, devenue "ThĂ©rĂšse de l'Enfant-JĂ©sus et de la Sainte-Face" en entrant au Carmel un couvent de religieuses, a Ă©tĂ© proclamĂ©e Docteur de l'Église en 1997. SpĂ©cialitĂ© science de l'Amour. Paroles Au soir d’Amour, parlant sans parabole JĂ©sus disait "Si quelqu’un veut m’aimer Toute sa vie qu’il garde ma Parole Mon PĂšre et moi viendrons le visiter. Et de son cƓur faisant notre demeure Venant Ă  lui, nous l’aimerons toujours !
 Rempli de paix, nous voulons qu’il demeure En notre Amour !
" Vivre d’Amour, c’est te garder Toi-MĂȘme Verbe incréé, Parole de mon Dieu, Ah ! tu le sais, Divin JĂ©sus, je t’aime L’Esprit d’Amour m’embrase de son feu C’est en t’aimant que j’attire le PĂšre Mon faible cƓur le garde sans retour. O TrinitĂ© ! vous ĂȘtes PrisonniĂšre De mon Amour !
 Vivre d’Amour, c’est vivre de ta vie, Roi glorieux, dĂ©lice des Ă©lus. Tu vis pour moi, cachĂ© dans une hostie Je veux pour toi me cacher,ĂŽ JĂ©sus ! A des amants, il faut la solitude Un cƓur Ă  cƓur qui dure nuit et jour Ton seul regard fait ma bĂ©atitude Je vis d’Amour !
 Vivre d’Amour, ce n’est pas sur la terre Fixer sa tente au sommet du Thabor. Avec JĂ©sus, c’est gravir le Calvaire, C’est regarder la Croix comme un trĂ©sor !
 Au Ciel je dois vivre de jouissance Alors l’épreuve aura fui pour toujours Mais exilĂ©e je veux dans la souffrance Vivre d’Amour. La suite sur InterprĂ©tations

poeme de sainte therese de lisieux vivre d amour